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WebCafé Lundi 11-06-2018 9h-10h

Bonjour tout le monde, une nouvelle semaine commence après qu’un weekend s’est terminé. J’espère que tu es d’attaque comme moi. Dans tous les cas, tu as intérêt. Hahahaha !!!!

Drame : une élève violée et tuée à Sangmélima

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Son sourire sur cette photo reçue d’un membre de sa famille traduit la joie de vivre que la jeune Samira Abenkou avait le jour de ses 18 ans. Un sourire qui s’est éteint à jamais , la nuit du samedi 2 juin 2018.

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Après la fin des épreuves du Baccalauréat cette élève de Terminal au lycée classique et moderne de Sangmelima dans le Sud Cameroun, et ses camarades sont sortis pour une fête SPÉCIAL BAC.

Son corps sera découvert Dimanche au petit matin derrière les goals d’un stade, par des jeunes venus jouer au « 2-0 ». Les éléments de la police, de la gendarmerie et les sapeurs pompiers sont alertés. Sur le site, les chaussures de la victime sont dans la broussaille, son chemisier déchiré et enlevé, une bouteille cassée (visiblement l’arme du crime). Les traces d’un engin à deux roues sont aussi visibles sur le sol. Les médecins légistes confirment alors la thèse du viol, suivi de l’assassinat de la jeune Samira. Tout s’est déroulé non loin de son domicile. Personne n’a rien vu, ni entendu selon ceux auditionnés par la police.

A-t-elle été violée et tuée par un moto taximan qui aurait décidé de se faire sa cliente ? Etait-il seul ? Ou alors juste une connaissance qui aurait décidé de mettre fin aux jours de Samira de peur d’être dénoncé après l’avoir violé ? Des éléments que les enquêteurs doivent exploiter pour élucider cette affaire qui alimente les conversations dans la région du Sud.
Les autorités appellent à plus de vigilance car cette période des vacances est souvent le moment propice pour des sans foi ni loi de trouver des proies faciles. Samira en était donc une.

Que son âme repose en paix.
Source : Lavoixdukoat.com

Des comptoirs détruits au marché central de Douala

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Les déguerpis accusent le président dudit marché d’être à l’origine de la destruction de ces boutiques construites après l’incendie de 2009.

Ca circule à nouveau sur l’axe qui va du carrefour Anatole au lieudit « Gazon » au marché central de Douala. Neuf ans plus tard, les comptoirs qui y avaient été construits pour recaser les commerçants du marché central de Douala après l’incendie de décembre 2009 ont été détruits par la communauté urbaine de Douala (CUD) dans la nuit de samedi à dimanche.

Sur le site lundi 04 juin dernier, l’ambiance est tendue. Les commerçants qui occupaient ces boutiques en matériaux provisoires sont visiblement affectés. Visage fermé, mine triste, certains vendeurs de vêtements, de bijoux, de chaussures et divers autres objets ont du mal à retenir leurs larmes.

Assis à même le sol, certains vendeurs de bijoux étalent leurs marchandises. Les vendeurs de vêtements les exposent sur des cintres accrochés à des clous ou sur des cordes attachées sur le mur du bâtiment du marché. Les commerçants disent ignorer les véritables raisons de la casse. « Vraiment, nous ne savons pas pourquoi on a cassé. Nous avons seulement eu vent d’une rumeur qui disait qu’on devait chasser ceux qui sont logé sur la route.

On ne s’attendait pas à être cassé vu que nos comptoirs sont loin de la route », clame avec fureur un commerçant. Ces derniers se plaignent d’avoir été déguerpis avec la complicité du président du marché « parce qu’avant, on payait les droits de place au président de marché. Mais, vu l’arnaque qui s’y était installée, nous avons décidé, il y a plusieurs années, de ne plus payer ce droit de place », tonne une autre commerçante d’après qui le président des commerçants dudit marché a promis de les recaser. Ce que M. Yankam, le président mis en cause, dément. Selon lui, les commerçants qui occupaient ces boutiques au moment du déguerpissement ne sont pas ceux à qui ces boutiques avaient été attribuées après l’incendie de 2009. « Tout commence en 2009 lorsque le marché avait brûlé. On avait mis les commerçants dont les boutiques avaient brûlé dehors, en attendant que leurs places soient arrangées.

Et lorsque cela a été fait, tous les sinistrés sont rentrés à l’intérieur du marché. Si vous entrez dans le marché, vous verrez que toutes les boutiques des sinistrés sont occupées par eux-mêmes. Donc, ces comptoirs qui étaient dehors n’avaient plus lieu d’être, car ça créait des bouchons au niveau de la circulation. J’ai même demandé aux commerçants de commencer à garer leurs voitures là, comme ça ils ne vont plus revenir  », explique-t-il.
Source : Quotidien Mutations

Me Agbor Balla accuse le tribunal militaire de plusieurs violations

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Dans une tribune qu’il a récemment rendue publique, l’avocat et défenseur des droits de l’Homme donne des leçons de droits aux juges du tribunal militaire à qui il reproche d’avoir transgressé les Principes et directives sur le droit à un procès équitable et à l’assistance juridique en Afrique, lors du procès du leader de la « révolution du cercueil » et ses coaccusés.

Le mercredi 25 mai 2018, Mancho Bibixy, Tsi Conrad, Tamngwa Malvin, Aselecha Martin, Guingah Valentine et Awah Thomas ont été condamnés à de longues peines de 10 à 15 ans. Mancho Bibixy et autres ont été reconnus coupables d’actes de terrorisme, sécession, hostilités contre la Patrie, propagation de fausses informations, révolution, insurrection, mépris des organismes publics et des fonctionnaires, résistance, déprédation par bande, non possession de carte nationale d’identité telle que fournie et punissable aux articles 74, 102, 111, 113, 114, 116, 154, 157, 236 de la loi N° 2016/017 du 12 juillet 2016 relative au Code pénal et à l’article 2 de la loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 sur la répression des actes de terrorisme, l’article 5 de la loi N° 90/042 du 19 décembre 1990 instituant une carte d’identité nationale, l’article 18 de la loi N° 210/012 du 21 décembre 2012 sur la cyber sécurité et la cybercriminalité.

Le Tribunal militaire leur a également ordonné de payer la somme de 268 millions de francs CFA à titre de dommages-intérêts aux parties civiles, y compris l’Etat du Cameroun, ainsi qu’une amende totale de 34 millions de francs CFA ou deux ans d’emprisonnement supplémentaires. Le verdict injuste du Tribunal militaire s’avère être une illustration claire de la politisation du système de justice au Cameroun pour faire taire la dissidence. Mancho et compagnie ont été arrêtés dans des régions anglophones, transférés, détenus pendant de longues périodes à Yaoundé et ont finalement été poursuivis pour des motifs politiques pour avoir exercé leurs libertés d’expression et de rassemblement en s’exprimant comme des anglophones marginalisés.

Ce verdict constitue un revers majeur pour le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales au Cameroun. Cibler et utiliser les tribunaux pour faire taire les manifestants pacifiques à des activistes particulièrement anglophones n’est pas seulement une menace pour les défenseurs des droits de l’homme, mais renforce le caractère délibéré avec lequel le gouvernement poursuit ses politiques pour sévir contre les défenseurs des droits humains des personnes marginalisées au Cameroun, en particulier les anglophones.

Il jette également une ombre sur les mesures annoncées par le gouvernement camerounais en faveur de la réconciliation, du dialogue et d’une solution à long terme de la crise en cours. Le Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique note que le droit de réunion pacifique et de manifestation est garanti par l’article 11 de l’Accord africain sur les droits de l’homme (Charte africaine). Le Centre note également que le droit à la liberté d’expression et à l’assemblée est consacré dans le préambule de la Constitution du Cameroun de janvier 1996 et que ceux qui ont été lourdement condamnés ne faisaient qu’exercer leurs droits constitutionnels, droits pour lesquels ils ont malheureusement été punis.

Le fait de juger des civils devant les tribunaux militaires n’est pas conforme aux normes internationales des droits de l’homme, en particulier aux Principes et directives sur le droit à un procès équitable et à l’assistance juridique en Afrique qui stipule à l’article L (c) que : « un tribunal militaire ne peut en aucun cas juger ou connaître des affaires impliquant des personnes civiles ».

À plusieurs reprises, des organisations internationales et locales de défense des droits de l’homme se sont déclarées préoccupées par certains des droits à un procès équitable de l’accusé, par exemple le manque d’indépendance, d’impartialité, de compétence, d’égalité des armes etc. Le procès de Mancho et autres au Tribunal militaire est également une violation flagrante de la Communication de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Aujourd’hui, c’est comme hier : l’injustice a été décuplée.

La protestation de Mancho Bixby dans un cercueil nous a tous représentés dans un cercueil de marginalisation, d’injustice et de mauvaise gouvernance pendant des décennies. Sa détention était une détention de tous les Camerounais qui croient en la justice et la liberté. L’imposition de peines de prison ne va pas atténuer les préoccupations légitimes des défenseurs camerounais des droits de l’Homme qui ont toujours été constants et résilients. Le Centre rappelle les résolutions de la Commission africaine et les communiqués de presse invitant le gouvernement de la République du Cameroun à remplir son obligation de protéger et à :

1. Mettre un terme immédiat à l’usage de la force contre les civils non armés ;

2. Garantir le respect du droit à la liberté d’expression et d’information, de la liberté d’association et de réunion et du droit à la liberté et à la sécurité de la personne consacrées dans la Charte ;

3. Assurer la libération immédiate de toutes les personnes arbitrairement détenues depuis octobre 2016 suite aux protestations ;

4. Mener des enquêtes impartiales et indépendantes sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, de traitements inhumains et dégradants et de violations des droits de l’Homme qui auraient été commises par des policiers, des gendarmes et des militaires ;

5. Initier sans tarder un dialogue constructif pour mettre fin aux souffrances de la population.

Le Centre rappelle également le communiqué final de la 62ème session ordinaire de la Commission africaine du 25 avril au 9 mai 2018, révisant et réadaptant sa résolution sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun qui, initialement adoptée lors de la 23ème session extraordinaire de la Commission, n’avait pas été publié.
Le Centre continuera d’appeler à la liberté, à la dignité, à la justice et à la paix. Nous appelons le gouvernement à prendre les mesures appropriées en faveur de la réconciliation et de la consolidation de la paix afin de faciliter un dialogue authentique et inclusif en tant qu’option la plus viable pour faire face à la crise actuelle.
Source : Défis Actuels

Le Parcours Vita tombe en désuétude

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Six ans après sa rénovation, l’entretien de cet espace prisé pour ses installations sportives est un véritable casse-tête chinois.

Tous les week-ends (et très souvent les jours ordinaires), le scénario est presque le même dans la capitale politique du Cameroun. Ce samedi 26 mai 2018, il est 5h du matin. Le muezzin du complexe islamique de Tsinga annonce la première prière de la journée. Au même moment, des hommes et des femmes en tenue de sport garent leurs véhicules aux alentours de l’entrée principale du palais des congrès de Yaoundé. Après quelques étirements, les adeptes du sport de maintien se mettent à courir ou à marcher en groupes ou en solo. Comme s’ils voulaient se donner du « punch » face à l’épreuve sportive à affronter. Du lieu-dit Rond-point Bastos, ces derniers longent le grand boulevard qui mène au palais de l’Unité, avant d’atteindre leur destination : le Parcours Vita.

Situé sur les hauteurs du Mont Febe, l’une des sept collines qui entourent la capitale politique du Cameroun, le Parcours Vita est un lieu de diversement et de sport. On y retrouve un espace de détente pour les enfants où ils peuvent s’amuser sous la surveillance attentive des parents. « Nous exigeons que les enfants soient accompagnés par les adultes pour éviter des désagréments », explique Stéphanie Zanga, directrice des lieux. Diverses activités sportives peuvent être pratiquées sur place : la course à pieds, le tennis, le football, la gymnastique, etc. Après les exercices physiques, il est difficile de ne pas s’arrêter au pavillon commercial du Parcours. C’est le lieu de vente des fruits et autres rafraichissants.

« C’est nécessaire pour la récupération après un bon sport », souligne Simon Onguene, un usager. Des marchands de matériel de sport (tennis, t-shirt…) et autres produits de mise en forme ont aussi installé leurs comptoirs. A la différence des jours ouvrables et de la période des vacances, le Parcours Vita est plus couru pendant le week-end. En 2016, le taux de fréquentation était au-dessus de 135000 usagers, comparé à l’année 2015, où on en dénombrait près de 127000. « Nous enregistrons les gens à l’entrée non seulement pour des raisons de statistiques, mais aussi pour voir si le budget alloué a sa raison d’être », confie un moniteur.

Insalubrité

Six ans seulement après sa rénovation, l’état actuel du Parcours Vita laisse quelque peu à désirer. Le stade de football est presqu’envahi par l’herbe. Quant à celui qui sert à la pratique du basket-ball, les anneaux n’existent plus. Certains usagers l’on transformé en terrain de futsal. Les robinets d’eau, ainsi que les toilettes situées à proximité de ceux-ci ont cessé de fonctionner depuis belle lurette. A quelques mètres du terrain de tennis, on peut constater l’écroulement d’une partie du mur de la clôture. Aujourd’hui, le Parcours Vita a besoin d’une couche de peinture neuve. « Ce sont les usagers eux-mêmes qui détruisent ces biens publics », déplore Simon, venu jouer au football avec les ressortissants de son village. Pourtant, sur la plaque à l’entrée du parcours, un appel à la responsabilité est lancé à l’endroit de tous les usagers : « Cet espace est gratuitement mis à notre disposition 24/24 par le chef de l’Etat. Le suivi de ce joyau dépend de nous ».

Rouvert en 2012, l’entretien du Parcours Vita a été confié à la communauté urbaine de Yaoundé. Au cours de la cérémonie d’inauguration, Edgard Alain Mebe Ngo’o, alors ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, avait reçu la promesse des groupes d’utilisateurs de cet espace qu’ils en feraient bon usage et en assureraient l’entretien. « Depuis quelque temps, la communauté urbaine a entrepris certains travaux de réfection. Ils ont commencé par la piste et vont évoluer progressivement », confie Stéphanie Zanga, la directrice du Parcours. Pour l’heure, c’est l’espace réservé à la distraction des enfants qui sert de lieu de stockage du sable et du gravier nécessaires pour les travaux.

Rénovation

420 millions de Fcfa. C’est le montant du budget alloué pour les travaux de rénovation et de reconfiguration du Parcours Vita de Yaoundé, sur hautes instructions du président de la République. Il était question pour le Génie militaire, responsable technique de ces travaux, de sécuriser, moderniser, embellir et agrandir ce site.Au chapitre des réalisations, il y avait aussi la construction de 3200 mètres de piste gravillonnée, l’électrification de ladite piste et de la plateforme, la reconstruction ou la réfection du mur de clôture, l’engazonnement, la pose des buses et la construction des fossés maçonnés, la construction de 20 obstacles et ateliers excentrés de la piste pour une meilleure fluidité, la construction des aires de jeux (basket-ball, volley-ball, futsal, tennis), la construction d’un bâtiment administratif bien équipé avec blocs de toilettes, infirmeries bureaux, une zone de restauration ainsi qu’un parking extérieur.
Source : Quotidien Mutations

C’est tout pour aujourd’hui mon ami. A ce soir au parlement.

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